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Les débuts

Les débuts de la SHFA

On peut parler de l’idée de l’établissement de la Société historique francophone de l’Alberta en janvier 2010 quand un comité de planification de l’Institut pour le patrimoine de la francophonie de l’Ouest canadien (IPFOC, maintenant l’Institut Marcelle et Louis Desrochers – Alberta ou IMELDA) s’est penché sur l’avenir de l’Institut dans l’optique de la planification de sa deuxième décennie. L’Institut a été fondé en juillet 2001 et avant d’entreprendre une deuxième décennie se devait de réfléchir sur les acquis des dix premières années de son existence en vue d’une planification efficace pour la suite.

Société historique francophone de l'Alberta

La famille Lamoureux, s.d. Normandeau, Alberta

A253, Collection Héritage, Archives Saint-Jean

Société historique francophone de l'Alberta

Rencontre de la famille Ouimet, mai 1907, Bonnyville

A37, Collection Héritage, Archives Saint-Jean

Au delà de l’Institut

Après mûre réflexion, l’Institut en est arrivé à la conclusion qu’il n’était pas en mesure de tout faire le travail nécessaire dans le domaine de la protection, le rayonnement et la gouvernance de l’histoire et du patrimoine franco-albertains, mais qu’il pourrait contribuer de façon efficace, selon ses moyens, seulement dans la mesure où il situerait son action dans un plan d’ensemble bien réfléchi et efficace. Où trouver ce plan : un plan qui inclurait la collecte des données (documents écrits et visuels, bâtiments clefs, archivage); l’organisation de ces données (en catalogues, bibliographies, index, etc.); la création éventuelle de documents synthèses (livres, monographies, articles); et finalement des documents de diffusion, (conférences, documents pédagogiques, bandes dessinées, sites Web, etc.)?

Nécessité d’un organisme de planification

Une conclusion s’est imposée suite à toutes ces rencontres : il faut qu’il y ait de la planification, mais personne n’en avait le mandat ni les ressources. Il y a plusieurs acteurs et beaucoup d’initiatives de très grande qualité qui se font mais beaucoup d’ignorance de part et d’autre. Il y a aussi de graves lacunes et mêmes des activités qui engagent beaucoup de ressources humaines et financières sans donner les résultats nécessaires au niveau de l’appartenance et l’identité. Il est donc devenu très clair qu’il fallait créer les moyens de faire connaître ce qui se fait et ce qui a déjà été fait; d’appuyer le travail qui se fait; de planifier le travail qui reste à faire tout en assurant une utilisation efficace des énergies de tous ceux qui s’intéressent à l’histoire.

Ainsi, devant l’intérêt de l’ACFA provinciale pour cette planification qui tiendrait compte de toutes les dimensions importantes de l’histoire et du patrimoine, une rencontre avec les officiers de la Fédération des conseils scolaires francophones de la province aboutissait à un partenariat entre ces trois organismes aux reins financiers solides pour créer la Société historique francophone de l’Alberta. C’est ce qui s’est concrétisé le 15 octobre 2012 lors de Rond Point avec plus d’une vingtaine de membres fondateurs présents. Un appui du Secrétariat francophone du gouvernement de l’Alberta, de l’ACFA provinciale et un octroi du Edmonton Community Foundation ont permis à la Société de s’incorporer, d’engager un contractuel pour établir le bureau, de créer ce site Web et de lancer la Société et son programme au cours de 2013.

En date du printemps 2021, la Société est fière de la reconnaissance fédérale par son financement en programmation de l’enveloppe communautaire et de la reconnaissance provinciale en tant que Provincial Heritage Organization et un financement pour améliorer le niveau de services aux Albertaines et aux Albertains en patrimoine et histoire.

Le rôle des bénévoles et des organismes

Le but principal de la SHFA est la planification de ce qui se fait dans la province dans le domaine de l’histoire en vue d’établir aussi un consensus sur ce qui devrait se faire. Étant donné les ressources très limitées dont disposent les organismes semblables, il faudra toujours compter sur les travailleurs bénévoles. La loi fondamentale de la Société est donc le respect des bénévoles et de tous les intéressés à l’histoire car ils sont la force et la richesse de la Société. Il faudra absolument que toute adoption des plans d’action tienne compte de cette réalité fondamentale.