Nouvelles, Ressources

Accéder aux documents oblats aux APA

Texte traduit à partir d’une nouvelle page sur le site web des Archives provinciales de l’Alberta publié le 23 février 2023.
Les erreurs linguistiques nous appartiennent; les erreurs de contenu leur appartiennent.
Cliquez ici pour voir l’original en anglais.

Le fonds des Oblats de Marie Immaculée

Les Missionnaires oblats de Marie-Immaculée (OMI) est un ordre religieux catholique de prêtres. Les premiers missionnaires OMI sont arrivés à Montréal en 1841. Dans ses lettres à l’Amérique du Nord (1841-1850), le fondateur de la congrégation des OMI, Eugène De Mazenod, écrivait au père Honorat à Montréal en février 1844, lui conseillant de « prendre soin d’écrire un compte rendu de chaque mission afin qu’il y ait une trace de celle-ci dans les archives ». Le fonds OMI des Archives provinciales de l’Alberta offre une perspective documentaire unique sur les activités des Oblats dans l’Ouest, des années 1840 à nos jours.

Constitué de plus de 275 mètres de texte, les documents comprennent des photographies, des cartes, des dessins architecturaux, des bandes sonores, des vidéos et des films. Dans l’ensemble, les ressources documentent OMI Lacombe Canada et les administrations qui l’ont précédée dans leurs nombreuses entreprises dans l’Ouest canadien. Les ressources documentent le travail des Oblats dans diverses communautés, y compris leur rôle dans le fonctionnement et l’administration du système des pensionnats autochtones au Canada. Certains documents et descriptions peuvent contenir un langage et un contenu que certains pourraient considérer comme offensant ou dérogatoire. Ce langage représente l’époque historique à laquelle les documents ont été créés. Les Archives provinciales conservent ce langage afin de préserver le contexte historique des documents.

Comment accéder aux archives oblates

Les documents sont organisés selon la norme canadienne de description archivistique, les Règles pour la description des documents d’archives. Cette norme reconnue à l’échelle internationale présente une façon de décrire les documents d’archives et l’information qu’ils contiennent, selon le principe que chaque document fait partie d’un plus grand groupe de documents et est lié à tous les autres documents de ce fonds et, de plus, reflète la façon dont les documents ont été créés, utilisés et conservés.

Les Oblats, en tant qu’organisation, existe depuis longtemps, bien que leurs activités soient restées essentiellement les mêmes depuis leur fondation. Dans le fonds OMI, vous verrez qu’il y a plusieurs collections plus petites de documents créés par les administrations oblates qui sont antérieures à OMI Lacombe Canada. Ces autres collections comprennent des documents de la Province d’Alberta-Saskatchewan (1921-1986), des Vice-provinces de Grouard (1967-1985) et MacKenzie (1967-1985), et de la Province Grandin (1986-2003).

Selon le sujet qui vous intéresse, vous devrez peut-être examiner plus d’une de ces collections, car chacune peut contenir des séries de documents similaires. Par exemple, vous trouverez une série de documents « financiers » dans chacune d’elles ; vous trouverez également des séries de documents » administration », « Premières nations » et « publications » dans chacune de ces collections. De plus, une fois que vous aurez identifié les séries de documents pertinentes, vous devrez examiner la liste de fichiers jointe dans AtoM qui nomme les fichiers spécifiques et leur contenu.

Pour demander un dossier, vous aurez besoin des informations suivantes:

Le titre du fichier : (par exemple, « Rencontre au Conseil Pontifical Justice et Paix ») ;
Les dates associées au dossier : (par exemple, « 2012 – 2013 ») ;
Le numéro AAP : (« PR2018.0050/8141″) ; et
Le numéro de boîte (par exemple, » Boîte 533 « ).

Dossiers à accès restreint

Bien que le fonds Oblat ne soit pas soumis à la Loi sur l’accès à l’information et la protection de la vie privée, l’APA applique l’esprit de la législation aux documents dans le but de protéger les renseignements personnels d’un individu. Ainsi, les documents qui ont moins de 75 ans et qui contiennent une quantité importante de renseignements personnels recueillis sont restreints et ne peuvent être consultés que par la personne sur laquelle portent les renseignements et/ou par la communauté d’où proviennent les renseignements. Consultez l’archiviste de référence de l’AAP pour plus d’informations sur la manière de demander un document à diffusion restreinte.

Dans le cadre de l’entente de don avec OMI Lacombe Canada, les dossiers du personnel ou des ressources humaines sont fermés pendant 50 ans après le décès de la personne qui fait l’objet du dossier. Dans la mesure du possible, l’APA ouvrira ces dossiers si nous pouvons confirmer qu’ils répondent aux critères d’accès.

Si vous avez des questions, veuillez contacter la salle de lecture des APA Sandra Thomson.

Nouvelles

Soeur Alice Trottier, f.j. (1922-2022)

NOUVELLES

Selon l’avis de décès de ses consoeurs sur le site web des Filles de Jésus:

« [Sr. Trottier] disait qu’elle mourrait à l’âge de 102 ans. Au matin de Noël, elle a mentionné à l’une de nos sœurs que c’était son anniversaire et qu’elle avait 102 ans. En après-midi, elle s’est endormie pour toujours pour aller rejoindre son Bien-Aimé. Alice, tu vas nous manquer. »

C’est effectivement le 25 décembre 2022, que la Sœur Alice Trottier f.j. est décédée à l’Infirmerie du Centre Providence à l’âge de 100 ans et 9 mois. Elle était aussi à ses 80 ans au service de Dieu dans la communauté des Filles de Jésus.

L’aînée des sept (7) enfants d’Albert Trottier et d’Irène Riopelle, elle est née le 22 mars 1922. Ses grands-parents maternels étaient parmi les familles fondatrices de Morinville, venues avec le prêtre-colonisateur Jean-Baptiste Morin en 1891.

En 1940, après ses études scolaires au Couvent Notre-Dame des Filles de Jésus de Morinville, Alberta, Alice poursuit sa formation religieuse et son école normale, et ensuite elle prononce ses vœux à la maison mère à Trois-Rivières (QC) en 1942. Elle revient en Alberta et c’est à partir de cette année qu’elle entreprend une longue carrière en éducation.

Après quelques années en tant qu’institutrice à Morinville, Plamondon et Beaumont, elle poursuit un baccalauréat en histoire à l’université de l’Alberta (1954) et une maîtrise dans le même sujet à l’université Laval (1958). Par la suite, Sœur Alice enseigne l’histoire au Campus Saint-Jean et au Newman Theological College de l’archidiocèse catholique d’Edmonton.

Parmi ses contributions en histoire, elle développe un cours d’histoire canadienne avec un penchant pour l’histoire de l’Ouest canadien. En 1974, elle a été co-fondatrice, avec Dr. Kenneth Munro, du Salon d’histoire franco-albertaine (précurseur du défunt Institut pour le patrimoine de la francophonie de l’Ouest canadien et de la Société historique francophone de l’Alberta). Le Salon d’histoire visait à mobiliser les conférenciers et auteurs sur l’histoire franco-albertaine. Ses ouvrages sur l’histoire des Filles de Jésus et l’histoire de Morinville demeurent des textes incontournables dans leurs domaines.

Elle est honorée par la ville d’Edmonton dans le cadre de l’Année internationale de la femme en 1975. En 1990, elle est intronisée à l’Ordre des francophones d’Amérique et en 1992, elle reçoit la médaille du 125e anniversaire de la fédération canadienne. En 1994, l’ACFA lui décerne le Prix Eugène-C.-Trottier pour la visibilité et en 1996, elle reçoit le Prix Marguerite-Dentinger pour le développement communautaire et culturel en tant que membre du comité de l’histoire de Legal. En 2004, l’ACFA l’adoube à l’ordre des sages de la francophonie albertaine qui reconnaît les membres 50 ans pour leur contribution.

Elle laisse dans le deuil les membres de sa communauté religieuse, Les Filles de Jésus, ainsi que de nombreux neveux, nièces, cousins et amis. L’ensemble du secteur contemporain du patrimoine et de l’histoire francophones en Alberta doit beaucoup à Sr. Trotter pour ses contributions originales à la recherche historique franco-albertaine.

Le révérend Jean-Claude Ndanga a célébré la messe des funérailles à l’église St-Thomas d’Aquin, 8410-89 Street, Edmonton, AB, le vendredi 6 janvier 2023, à 10 h 30. L’inhumation a eu lieu au cimetière Holy Cross sur Mark Messier Trail, à Edmonton.

 

Sources:

Radio-Canada, « Soeur Alice Trottier s’éteint à 100 ans », le 3 janvier 2023. Consulté le 27 janvier, 2023.
Provincial Archives of Alberta, Description administrative du Fonds Alice Trottier, s.d. Consulté le 27 janvier 2023.
Beaupré, Marie, « Trottier, Sœur Alice (201 Français) », blogue Oui C Beau. s.d. Consulté le 27 janvier 2023.
Filles de Jésus, « Sœur Alice Trottier (Sr Mie Agnès Joseph), 1922-2022 ». s.d. Consulté le 27 janvier 2023.
Edmonton Journal Obituaries, « Alice TROTTIER », s.d. Consulté le 27 janvier 2023.
Journal Le Franco, « Félicitations à Sr. Alice Trottier », le 10 décembre, 1975, p. 1.
Journal Le Franco, « Sr. Trottier reçoit l’Ordre des francophones d’Amérique », November 23, 1990, Page 2
Journal Le Franco, « Les prix d’excellence », le 27 octobre 1994, p. 2.
Journal Le Franco, « Récipiendaires des prix d’excellence de l’ACFA », le 4 octobre 1996, p. 12.
Le franco-albertain, « Sr. Alice Trottier reçoit l’Ordre des francophones d’Amérique », le 23 novembre 1990, p. 2.

Contenu

Première coopérative en Alberta (franco-calgaréenne et hors-la-loi)

Ce conseil de recherche publié est unique parce que la personne qui a posé la question l’a répondue en bout de ligne.

Bonjour,

Vous indiquez sur votre site web que la première caisse populaire francophone fut créée en 1935 à la paroisse Sainte-Famille à Calgary.

Était-ce une succursale du Mouvement Desjardins ou une coopérative de crédit purement albertaine?

La Loi sur les coopératives de crédit en Alberta a été votée à l’été 1938 et les premières caisses populaires sont apparues à la fin septembre 1938, alors je me posais cette question car en 1935, il n’y avait encore aucune loi à son sujet.

D’où vient cette information pour Calgary?

Merci,

Stéphane [Guevremont]

Denis a répondu le suivant:

Merci Stéphane.

Voici la source pour la création de la Caisse populaire Ste-Famille.

http://peel.library.ualberta.ca/newspapers/LSV/1936/09/02/3/Ar00300.html?query=newspapers%7Ccaisse+populaire+sainte+famille%7C%28publication%3ALSV%29%7Cscore

Voici une conférence sur Desjardins – qui a fourni des assurances aux membres de l’ACFA, automatiquement, avec leur adhésion. Moins concluante: http://peel.library.ualberta.ca/newspapers/LSV/1939/10/25/5/Ar00500.html?query=newspapers%7Ccaisse+populaire+sainte+famille%7C%28publication%3ALSV%29%7Cscore

Et voici un autre historique pour contre-vérifier les faits: http://peel.library.ualberta.ca/newspapers/LSV/1939/11/08/7/Ar00700.html?query=newspapers%7Ccaisse+populaire+sainte+famille%7C%28publication%3ALSV%29%7Cscore

Merci encore et j’espère que ceci fournit d’autres pistes d’enquête…

Et finalement, Stéphane a répondu avec la conclusion de l’affaire:

Merci. J’ai tout lu.

Le troisième document explique tout:

« Au début, la société adopta les statuts généralement en usage dans la province de Québec. Trois ans plus tard, en 1938, pour se conformer aux règlements du gouvernement, elle fut incorporée d’après les lois de la province sous le nom de Caisse Populaire Sainte-Famille Savings and Credit Union Ltd… »

Ainsi, au début, c’était une caisse directement intégrée au Mouvement Desjardins et hors-la-loi albertaine.

Votre deuxième article confirme aussi que son administration était faite sous la gouverne du mouvement au Québec.

Par contre, c’était vraiment la première caisse populaire ou coopérative de crédit en Alberta, toute langue et mouvement confondus. Toutes les autres ont vu le jour en 1938, d’après ce que j’ai trouvé dans les archives. Aucune avant 1938 sauf celle de Sainte-Famille.

Je suis fier de ma paroisse!

;o)

Merci encore,

Stéphane

Non, merci à VOUS Stéphane!

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État des Archives Saint-Jean

L’Institut Marcelle et Louis Desrochers pour le patrimoine et les recherches transdisciplinaires en francophonies (IMELDA) a organisé une présentation vidéo ci-bas le mardi 3 août 2021 sur la situation des Archives Saint-Jean.

Bref, les Archives Saint-Jean sont présentement localisées aux Archives de l’Université de l’Alberta dans les nouveaux locaux du RCRF (Research and Collection Resource Facility). Cliquez ici pour une consultation partielle du transfert en cours des fonds sur leur site web.

Parmi les fonds et collections notables aux archives Saint-Jean, il y a:

Nouvelles

Simon Pagé, notre consultant en pédagogie

NOUVELLES

C’est Simon Pagé, enseignant, pédagogue et administrateur avec 34 ans de carrière qui a été retenu comme Consultant en pédagogie pour la Société historique francophone de l’Alberta dans le cadre de son projet de collaboration avec les Conseils scolaires francophones de l’Alberta (FCSFA et CSCN) pour le développement de ressources pédagogiques complémentaires en histoire.

« J’ai toujours essayé d’inculquer à mes élèves la passion et l’enthousiasme pour la très riche histoire des Francophones de l’Ouest, afin de faire vibrer leur fierté identitaire et mieux comprendre la place des Francophones dans le développement de l’Ouest canadien, dans le passé ainsi qu’au présent. J’aime particulièrement partager le fruit de mes recherches, que ce soit par des articles de journaux, des conférences ou la création de panneaux informatifs, comme celles de « La Promenade des Fondateurs », à Saint-Albert » (dans le cadre de son 150e anniversaire de cette communauté).

Le programme de ressources complémentaires en histoire développé par la Société historique francophone de l’Alberta cherche à fournir des sources, des informations et des activités pédagogiques, selon un enchaînement des résultats d’apprentissages alignés largement avec le curriculum albertain. Il s’agit également de contenu pour expliquer l’histoire de la francophonie albertaine, incluant l’histoire locale et régionale, l’histoire provinciale, de l’Ouest et du Canada, l’histoire de l’Amérique française et l’histoire de la francophonie internationale – dans la mesure où elles s’appliquent au contexte albertain.

Parmi les contributions de Simon:

Contenu

Lucien Nadon et Loretta Huot, de Vimy

[NDLR: Dans le cadre de ses services de référence rendus au public, ça nous arrive à la SHFA de répondre à des questions avec une recherche riche en résultats. Lorsque possible, nous allons publier ces résultats pour que le public puisse en bénéficier.]

Bonjour,

Pouvez-vous me dire à quelle paroisse les résidents de Vimy, AB, se seraient tournés, vers 1935, pour obtenir des services religieux, comme se marier par exemple? Si c’est utile, je précise que je m’intéresse au mariage […] de Lucien (Joseph Daniel Lucien) Nadon avec Loretta (Marie-Rose Lauretta) Huot le 26 novembre 1934, à Vimy.

RÉPONSE:

La question est bonne. Normalement, un appel aux archives de l’Archidiocèse catholique d’Edmonton vous permettrait d’obtenir l’information directement d’eux. Donc, j’ai cherché d’autres avenues qui pourraient vous aider.

Ci-bas, veuillez trouver les références que j’ai pu trouver:

J’espère que ces informations vous aideront un peu.

Denis

Nouvelles, Action

« La place » remporte le prix de « Série exceptionnelle francophone » aux Canadian Podcast Awards

La SHFA est fière de l’équipe de production de son podcast « La place » qui a gagné le prix de « Série exceptionnelle francophone » aux Canadian Podcast Awards grâce au travail exceptionnel de Ronald Tremblay, Josée Thibeault, Isael Huard et Denis Perreaux, ainsi que Dominique Roy (saison 1).

Merci aux Canadian Podcast Awards et au Alberta Podcast Network pour leur soutien, et à nos commanditaires le Conseil de développement économique de l’Alberta, Canadian Tire (Canmore) et Le Quartier francophone d’Edmonton (saison 1).

« La place » est une production de la Société historique francophone de l’Alberta, financée par Patrimoine canadien. Edmonton Heritage Council a fourni les fonds de démarrage.

ÉCOUTEZ AUX ÉPISODES EN CLIQUANT ICI

Nouvelles

Juliette Champagne PhD, récipiendaire du deuxième Heritage Reserve Award

(Crédit: Juliette Champagne)

L’historienne franco-albertaine chevronnée et membre de la Société historique francophone de l’Alberta, madame Juliette Champagne, PhD, est la deuxième récipiendaire du Heritage Writers’ Reserve Award du Edmonton Heritage Council. Ce prix est conféré pour avancer la publication et la distribution de son manuscrit sur la vie du père Hippolyte Beillevaire.

Hippolyte Beillevaire (1848-1937) a été recruté en 1879 par Mgr Vital Grandin pour ses missions dans le Nord-Ouest canadien à partir de sa paroisse du diocèse de Nantes, en France, où il était un vicaire bien établi. Les lettres de ce prêtre plus âgé constituent une source encore inexploitée de vues très détaillées sur la vie des peuples autochtones, des Métis et des colons dans le territoire qui est devenu l’Alberta. Au cours des 57 années qu’il a passées ici, plus de 200 lettres sont maintenant conservées dans le Fonds oblat des Archives provinciales de l’Alberta. Principalement écrites à sa famille, elles ont été partagées avec des amis et des mécènes ; une soixantaine des lettres ont également été publiées dans des périodiques liés à l’Église en France, dont certaines ne figurent pas dans la correspondance familiale. Ces lettres constituaient une importante source de revenus pour lui; c’est donc par le biais de généreux donateurs qu’il obtenait l’aide financière et matérielle dont il avait tant besoin. Envoyé à Maskwacis en 1881 pour développer une mission et se trouvant sans moyens pour le faire, il fut accueilli par un groupe de Métis installés le long de rivière la Bataille. Connu d’abord sous le nom de Salois Crossing, puis de Laboucane Settlement, l’endroit a finalement été appelé St-Charles-de-Duhamel, pour la petite église que le père Beillevaire a établie et qui est maintenant un site historique provincial.

Les lettres recueillies commencent en 1879 par les adieux à sa mère et racontent les préparatifs de son départ. Il poursuit avec la traversée de l’Atlantique, le voyage en chemin de fer de New York à Saint-Boniface et la longue excursion avec la caravane de charrettes menée par les Métis sur le Carlton Trail jusqu’à St. Alberta cet été-là. Principalement adressées à son frère, ses lettres témoignent, au fil des ans, de la dureté de la vie des Autochtones après la disparition du bison, et révèlent de nombreux aspects fascinants de leur culture et de leur mode de vie. Il a appris à bien connaître leurs chefs : les chefs Ermineskin et Bobtail, Papaschase, le vieux chef de guerre Ka-Atchimout et d’autres, et il écrit à leur sujet. Il parle de ses voyages à St-Albert, au lac Sainte-Anne, à Fort Edmonton, dans les collines du Castor, le développement de Camrose, les difficultés des colons et comment il a aidé tous ceux qu’il a pu. Il partage ses trois voyages aller-retour en France et ailleurs. Il y a des lettres jusqu’à sa mort en 1937, qu’elle a traduites en anglais.

Le manuscrit comprend une introduction détaillée d’informations biographiques et contextuelles sur la vie et la carrière de Beillevaire. Elle a regroupé les chapitres en sections couvrant des périodes chronologiques, avec du texte annoté fournissant des informations contextuelles si nécessaire. Comme cette collection consiste en une sélection de lettres, et non de l’ensemble de la correspondance, il faudra sélectionner les passages les plus pertinents, car certains se répètent. Le manuscrit achevé risque de dépasser 600 pages.

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